L’information n’est pas récente: elle date du mois de février. Georges Frêche, président du conseil régional de Languedoc-Roussillon, aurait déclaré lors de l’inauguration d’un lycée:
Il existe aujourd’hui une mode qui consiste à protester contre les résistants qui tondaient les femmes qui avaient couché avec les Allemands pendant l’Occupation […] Vous croyez que je vais pleurnicher parce qu’on leur a coupé les cheveux? Mais c’est gentil! On aurait pu les fusiller…
Monsieur Frêche a apparemment une idée un peu particulière de la gentillesse. Et résumer un lynchage public (assorti de peines de prison dans certains cas) à une coupe de cheveux, c’est un peu léger. Mais pas inhabituel pour un homme coutumier des dérapages verbaux, et exclu du Parti Socialiste pour cette raison.
C’est France Soir qui rapporte ces propos, et les mets en rapport avec l’histoire d’un homme conçu en 1944 par une femme française et un homme allemand. On lira avec intérêt les commentaires qui relatent de telles histoires personnelles, en totale opposition avec le mépris affiché par Georges Frêche.
L’information vient du Midi Libre. Le journaliste écrivant ce compte-rendu politique,
Arnaud Chabé, n’a pas commenté ce point précis. Ailleurs sur le Web et dans la presse, ce dérapage n’a pas fait grand bruit.
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